Terres rares et aimants permanents : sécuriser les approvisionnements, préserver les performances
Éoliennes, voitures électriques, vélos électriques : autant d’exemples de l’utilisation des aimants permanents, aujourd’hui indispensables pour de nombreuses industries, notamment celles de la transition énergétique. Composés à partir de terres rares pour lesquelles la demande ne cesse de croître, leur recyclage s’impose comme un enjeu à part entière.
« Aujourd’hui, la Chine est en situation de quasi monopole sur la séparation et la commercialisation des terres rares. Il y a donc une attente en Europe pour diversifier les sources d’approvisionnement et répondre aux besoins », explique Pauline Marquois, responsable Supply Chain chez Caremag. Le recyclage des aimants permanents, issus de chutes de production ou d’équipements en fin de vie, constitue donc une option essentielle pour alimenter les productions industrielles françaises et européennes… à condition de posséder l’expertise nécessaire. « On parle de terres “rares” non pas car il y a peu de gisements, mais parce que ce sont des matières premières qui ont besoin d’être isolées et purifiées grâce à des procédés complexes, précise Pauline Marquois. C’est là que nous avons une carte à jouer, car nos équipes ont développé une véritable expertise dans ce domaine. »
Au-delà du projet d’économie circulaire, l’ambition de Caremag est en effet de développer un procédé chimique de traitement et de séparation des terres rares respectueux de l’environnement — enrichissant une démarche vertueuse globale — qui ne rogne en rien sur les performances. « Notre savoir-faire nous permet de préserver au maximum la qualité des aimants recyclés en les retournant à l’état d’oxydes de terres rares purs, d’une qualité équivalente à ceux fabriqués à partir de produits issus de la mine. C’est un atout certain pour des usages industriels pointus. »